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Les clés du ciel
9 août 2014

Chapitre 20

1

 

Un long hiver s'achève, laissant le soleil balayer la neige de ses rayons doux et lumineux pour réchauffer les environs. Le printemps s'installe laissant place au renouveau et à un avenir remplit de promesses . L'avenir incertain fait qu'au lieu de savourer l'instant présent, les questions se bousculent et le doute s'installe au sein des foyers. Après un enchaînement d'évènements plus triste les uns que les autres quoi de plus normal ? L'être humain souffre et il n'est pas près de laisser tomber sa garde à la moindre lueur d'espoir...

 

2

 

 On veut du concret, des preuves, on veut être sûr que quoi qu'il arrive on ne se trompe pas, on veut savoir que l'on avance dans la bonne direction, avec les bonnes personnes, celle qui compte plus que tout... Nous voulons de l'amour, du bonheur, de l'espoir, un avenir... quelque chose à quoi s'accrocher pour avancer. Et quand ce bonheur nous tant les bras, quand on apprend ou on réapprend à y gouter, on ne le lâche pas, même si c'est que pour un temps pour certains...

 

3

 

 Mais contrairement à leurs habitudes, mettant de côté la voix de la raison. Helena et Julian vivaient au jour le jour...Ils avaient décidé de savourer cette seconde chance qui s'offrait à eux et il ne comptait pas se laisser abattre par le moindre doute. Mais bon, chacun sait qu'on revient vite sur ses bonnes résolutions, car l'être humain ne peut pas se contenter de belles paroles. Et là, enlacé, dans les bras de la femme qu'il aime, Julian commençait à s'interroger sur leur avenir à  tout les deux. Ne voulant pas alarmer sa compagne, il dit d'un ton qu'il espérait neutre :


- Et si nous allions prendre place dans un siège, je n'ai plus l'âge de me trainer par terre ?
- Tu ne disais pas ça hier dit la blonde d'une voix suave.

 

4

 

 Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux amants quittèrent le tapis sur lequel ils s'étaient échangé des caresses remplies de promesses pour regagner le siège le plus proche. Tendrement enlacés, Julian dévorait des yeux sa femme. Oui, il avait une chance inouïe et il le savait. Elle lui avait tout pardonné et ils étaient des nouveaux aussi complices que dans le début de leurs relation. L'amour ne meurt jamais, il résiste à toutes les épreuves; il en était convaincu.
- J'ai la femme la plus belle et la plus merveilleuse au monde dit-il sans la quitter des yeux... Je savoure chaque instant passé ensemble depuis nos retrouvailles, si tu savais comme je suis heureux...
Le sentant un peu nerveux la blondinette lui coupa la parole et dit alors :
- mais ?
- Il n'y a pas de mais, ma chérie.
- J'ai senti ce changement dans ta voix, il y a toujours cette petite pause quand tu n'oses pas me dire quelque chose dit-elle d'une voix doucereuse.

 

5

 

 Julian regarda sa femme avec un regard rempli d'amour, il avait été patient par le passé. Mais là leur séparation avait trop duré et il ne supportait plus de la savoir ailleurs que dans ses bras au petit matin. Aussi dit-il avec franchise :
- ce n'est rien de bien méchant. Simplement, j'ai trop attendu et je voudrais passer à l'étape supérieur.
- Je ne comprends pas dit Helena sincère. Je pense qu'on a franchi une étape toi et moi. Tu ne crois pas ?

 

6

 

Délaissant à contre cœur sa femme, le jeune homme fit quelques pas dans la pièce l’air songeur. Il garda le silence pendant un moment, puis il dit enfin :
- je t’aime comme un fou et cela peut paraître idiot, mais je ne supporte pas de ne pas t’avoir à mes côtés le matin au réveil.
- Oh dit-elle amusée, ce n’est que ça ce grand secret.
- Je sais c’est idiot, je ne veux pas te forcer la main. Mais hier soir on sait retrouver dit-il un peu honteux comme un adolescent. Et ce fut une nuit merveilleuse…
- Oui j’ai adoré moi aussi avoua la blonde aussi timide que lui.

 

7

 

 Faisant face à sa tendre moitié, Julian la regarda et dit d’un ton rempli de tendresse :
- j’étais sincère quand je disais que je voulais qu’on se marie de nouveau. Je veux tout recommencer avec toi mon amour, mais ce que je veux par-dessus tout, c’est que tu vives de nouveau ici avec moi.
- Je…
- Je sais la coupa-t-il je t’ai fait souffrir et je ne peux malheureusement rien effacer. Mais les évènements passés nous ont prouvé que la vie est trop courte et je veux absolument profiter de chaque instant avec toi. Regarde Jared et Lizzie, chaque instant est précieux comme si c’était le dernier… Je les plains, mais leur passion est merveilleuse… Ils s’aiment depuis toujours comme nous et la peur de tout perdre les a fait s’éloigner… Il en a choisi une autre et bien qu’il l’ait aimé, leur histoire ne sera jamais aussi belle que la passion qu’il vit avec Lizzie aujourd'hui.

8

 

 Helena regarda son amoureux un peu honteuse et répondit d’une voix douce :
- je sais… C’est horrible ce qu’ils leur arrivent, j’ai beau essayer de raisonner Élisabeth, mais elle ne veut pas me dire pourquoi elle veut partir cet automne.
- Si Jared n’arrive pas la persuader de rester, personne ne pourra... Je voudrais les aider je t’assure, mais égoïstement je veux un peu penser à nous. On a souffert depuis longtemps et la pauvre à tout fait pour nous réunir… c’est une peu bête ce que je dis fit Julian nerveux.
- Non je comprends… Je ne veux pas te faire de peine mais… J’ai tant espéré qu’on se retrouve et si je veux y aller doucement…
- Je comprends dit Julian déçu, on verra l’été prochain ou... Ou quand tu voudras… Si on allait se promener où … je ne sais pas faire quelque chose ensemble.

 

9

 

 Helena le regarda un instant sans dire un mot puis sans réfléchir, elle l’embrassa :
-    Je suis d’accord dit-elle.
-    D’accord pourquoi ? demanda-t-il surprit.

 

10

 

 Helena rit et le regarda avec tendresse :
- tu sais bien mon cœur !
- Non, j’avoue que je suis perdu parfois dit-il sérieux.
- Je suis d’accord, pour faire quelque chose avec toi, aller me promener… et même emménager ici.
- Tu es sérieuse là ? Tu… Je…
- Je me suis souvent dit que si j’avais fait des efforts, si j’avais changé une toute petite chose, rien, ni personne n'aurait pu nous éloigner l’un de l’autre avoua la blonde. Et je suis prête à tout pour te garder près de moi Julian. Je t’avoue que le soir, je mets un temps fou à m’endormir...
- Toi aussi dit-il mi-sérieux, mi amusé, mi sérieux
- Oui tu me manques dès l’instant où on se sépare. Ton sourire, ton air boudeur quand tu n’as pas ce que tu veux, tout en toi me manque terriblement et surtout la chaleur de ta peau contre moi. C’est grave docteur ?

 

11

 

 Ému, le jeune homme enlaça sa compagne précipitamment :
- je suis si heureux, j’avais peur de te faire fuir avec mon envie d’accélérer les choses. Mais je t’aime tellement, j’ai plein de projets pour tous les deux et…
- Doucement mon chéri, tu me sers trop fort je vais étouffer dit-elle hilare.

 

12

 

 Relâchant la blonde, Julian la regarda l’air grave :
- bien sûr je ne veux pas que tu te sentes obligé à accélérer les choses. Tu comprends, je ne veux pas faire d’erreurs cette fois si. Je vais mettre du temps à m’en vouloir de t’avoir trompé, je… J’ai du mal à comprendre pourquoi tu me pardonnes alors que…
Lui prenant les mains avec douceur, Helena expliqua :
- il n’y a rien à comprend mon cœur, tu as fait une erreur et voilà… J’étais triste au début, mais je ne n'arrivai pas à t’en vouloir. Nous n’étions plus ensemble et puis Adeline et aussi coupable que toi... Mais même à elle, je n’arrive pas à lui en vouloir, elle en souffre aussi… Je… tu ... Tu vois ce que je veux dire…
- Oui je lui ai fait du mal également…

 

13

 

 - Ce n’était pas volontaire dit Helena d’un ton maternelle, de plus tu l' à prévenu dès le début... Et puis, je ne te cache pas qu’elle a tout fait pour me forcer la main pour qu’on divorce.
- Elle a fait la même chose avec moi avoua le brun tristement.
- Je ne veux plus parler de cela, je veux que l’on construise notre avenir dit Helena égoïstement. La vie nous a fait subir ses épreuves pour nous renforcer, j’en suis sûr. Maman avait l’habitude de dire que chaque évènement à un but bien précis, pour elle on a tous un ange gardien et j’aime croire qu’elle avait raison. Lizzie est notre ange et je veux qu’elle soit fière de ce qu’elle a fait pour nous, pour Jared, je veux la remercier…
- Si c’est vrai que les anges existent, je pense que tu en es un mon amour.
Détournant les yeux, Helena dit d’une voix remplit d’émotions :
- Et si tu le veux toujours… J’aimerais que l’on fonde une famille. Je voudrais que l’on adopte…

 

14

 

- Tu es sûr de toi  ? Demanda Julian d’un air grave.
- Absolument ! dit la blonde convaincue. J’ai toujours voulu un enfant de toi. Mais malheureusement la vie en a décidé autrement… je ne pourrais jamais donner naissance à un bébé.
- Je suis désolé Helena, pourtant tout est normal est…
- Ce n’est rien … j’étais stupide de vouloir forcer la nature… On devient parents en ayant un enfant par les voix naturelles ou non. Il y a tant d’enfants sans parents, on pourrait faire des heureux.
- Des ?
- Bien sûr! Tu veux une famille nombreuse non  ?

 

15

 

 Julian enlaça sa femme et dit tout en lui caressant l’épaule :
- oui absolument ! Je veux voir des enfants courir ici et là, je veux que ma femme soit derrière les fourneaux et qu’elles nous préparent plein de bons petits plats. Je veux être réveillé par nos enfants le matin parce qu’ils viennent dans notre lit prétextant un cauchemar, je veux ce bonheur dont on s’est privé depuis si longtemps...
- Alors on l’aura, nous allons tout faire pour !
- Tu sais que je t’aime ?
- Humm répète pour voir, ça fait longtemps que je ne l’ai plus entendu au moins dix bonnes minutes…

16

 

Pendant que les uns se projetaient dans un avenir rempli de promesse d’une vie de famille digne de ce nom. Les autres profitaient de chaques instants pour être ensemble avant le moment de se dire « adieux ».
Bien que ce fût d’une tristesse infinie, malheureusement Lizzie savait qu’elle n’avait pas le choix. L’automne semblait encore loin, mais quand on sait qu’un jour il faudra se quitter tous passent si vite, trop vite…
Chaque matin, elle avait pris pour habitude de barré un jour dans le calendrier. Elle savait qu’un jour il faudra partir et c’est le cœur lourd qu’elle essayait de retarder ce moment ou plutôt qu’elle essayait de faire semblant de ne pas y penser.

Mais elle n’y pouvait rien : le compte à rebours avait commencé.

 

17

 

Tout comme elle, Jared savait que rien ne durera et pourtant il passait le plus beau printemps de toute sa vie. Certains disent que c’est la saison des amours, lui c’était la saison de la renaissance, son cœur battait de nouveau. Elle était loin l’époque où il avait un cœur de glace, ou aucune émotion ne pouvait l’atteindre. L'amour avait fait de lui un homme, elle l’avait transformé à jamais. Et même si bientôt tout finira son cœur battra à jamais d’un amour éternel pour Lizzie son ange, son seul véritable amour.

 « Je pourrai mourir pour toi, si j’avais la certitude de vivre éternellement avec à tes côtés... je serais prêt à tous pensa-t-il. Je donnerai tous pour l’éternité à tes côtés. »

 

18

 

 Chassant la tristesse de ses pensées, le beau brun alla retrouver sa compagne et l’enlaça tout en disant un ton faussement joyeux :
- c’est-une belle journée, tu ne trouves pas ma chérie ?
- Oui, s’est-une merveilleuse journée pour un début de printemps. Répondit Lizzie d’un ton neutre.
- Que veux-tu faire de beau aujourd’hui ?
- On avait prévu de pique-niquer non ?
- Oui, mais nous pouvons prendre un bateau et partir très loin si tu veux ...
- La distance ne pourra pas repousser mes choix Jared tu le sais bien...
- Et pourquoi pas ! s’exclama-t-il d’un ton boudeur.

 

19

 

 Lizzie avait parlé des dizaines de fois avec Jared sans pouvoir trouver une excuse valable pour expliquer son départ. Elle en souffrait tellement qu’elle avait même pleuré plusieurs soirs dans ses bras. Alors le jeune homme n'insista pas, pas aujourd’hui c’était leur journée et il ne fallait pas la gâcher, ni celles qui allaient suivre. Il voulait profiter de chaque moment, même s'il n’avait qu’une envie l’enlever et partir loin, très loin…


- Je t’aime et tu ne peux pas m’en vouloir de chercher une solution pour te faire changer d’avis.
- Tu penses bien que si j’avais le choix, je resterai !
- Pourquoi partir cet automne ? Et pour aller où ?
- Je ne peux…
- Rien dire ! Oui je sais ! la coupa-t-il en faisant un effort sur humain pour ne pas crier.
- Jared, je t’aime et ça j’espère que tu n’en doutes pas ?
- Non, je sais que tes sentiments sont sincères et je te l’ai dit je préfère vivre une courte histoire d’amour que pas d’amour du tout…
- Alors essaye de faire comprendre à Helena que je fais sa par obligation et non par choix… Je n’arrête pas de l’avoir sur le dos et… ça me rend triste de ne pas pouvoir lui dire « d’accord je reste »
- Mets-toi à sa place cinq minutes… Tu es si mystérieuse… Si on ne t’aimait pas, on aurait du mal à te faire confiance.

20

 

 Fuyant à contre cœur l’étreinte de son compagnon, Lizzie s’avança vers le bord de l’eau et tout en regardant au loin elle dit d’un ton qu’elle voulait neutre :
- ça me rend malade plus que vous tous, je n’ai jamais eu une meilleure vie que celle que j’ai aujourd’hui. Mais je ne peux pas rester et si je pouvais tout dire, je le ferai… Je passe pour une menteuse à tes yeux et ça je ne le supporte pas…
Jared se rapprocha de la brunette et l’effleura légèrement, stoppant son geste, il dit d’une voix tendre :
- je sais que tu ne ferais pas ça sans une bonne raison… Mais je peux tout quitter pour toi, il suffit de me le demander.
-    Mais je n’en ferai rien et tu le sais… Ça ne changera rien de toute façon… Je… C’est comme ça et si on allait manger un peu. Je ne sais pas si c’est la mer ou le temps, je meurs de faim.
-    D’accord fit Jared déçu.

 

21

 

 Prenant place à contre cœur devant le panier pique-nique, les deux amoureux se servirent et commencèrent à manger en silence. Ni lui, ni elle n’osait reprendre une discussion normale de peur de blesser l’autre. Lizzie savait que Jared en souffrait tout comme elle, mais que pouvait-elle faire lui dire la vérité ? Elle n’en avait pas le droit, tout comme elle n’avait même pas le droit d’aimer et surtout pas lui. Elle était prise au piège, dans un piège ou le temps lui faisait défaut tout comme ses sentiments. Elle n’était pas seulement amoureuse, elle c’était construite une vie sans avenir… sans issue possible…
- Je ne te vois pas dévorer toutes nos provisions pour une jeune femme affamée la taquina Jared.
- Eh bien... je fais attention à ma ligne mentit-elle.
- Croit moi d’après ce que j’ai pu voir, tu n’as pas besoin de te mettre au régime.
- Je peux te poser une question ? L’interrogea la brunette la bouche pleine.

22

 

 Jared hésita un moment et dit tout en prenant une bouchée de son hamburger :
- naturellement !
- Tu es amoureux de moi ?
- Je pense te l’avoir montré plus d’une fois dit-il taquin. Et je te l'ai dis également.
- Je sais… je veux m’en assurer c’est important que tu saches aimer…
- Euh oui… Je suppose dit-il sans comprendre d’où voulait en venir Lizzie.

23

 

 Lizzie avait une bonne raison de poser ses questions, elle voulait s’assurer qu’il puisse aimer quelqu’un d’autre quand le temps sera venu pour elle de partir. Même si la seule idée qu’il puisse aimer une autre femme lui brisait le cœur… Aussi, continua-t-elle sur sa lancée :
- tu… À la mort de Lana… tu as… Mais après on...
- Non chérie ! Je ne veux pas que tu me demandes ça dit-il en comprenant enfin ce que voulait savoir la jeune femme.
- Mais je veux être sûr que quand je ne serai plus là que tu refasses ta vie ! S’exclama la brune honteuse.
- Tu ne vas pas mourir à ce que je sache ! dit-il d’un ton brusque.
- Je… Jared … Comprends-moi, je ne veux pas que tu souffres…
- Alors reste et je ne souffrirais pas ! Vivre sans toi ça sera dur, je ne te le cache pas.
- Je ne peux pas…
Jared se mordit la joue pour ne pas se mettre en colère et dit calmement :
- je t’aime, je sais que cet amour est pur et sincère. Par amour je n’insiste pas quand tu me rappelles sans cesse que tu me quitteras ... Mais je t’en prie ne me demande pas de te remplacer. Je peux te promettre de ne pas vivre comme j’ai pu le faire rien de plus. Est-ce suffisant ?

24

 

 Élisabeth regarda Jared un long moment sans répondre. Elle n’avait pas la promesse qu’il continuera à vivre entourer des siens et avec une femme à aimer, mais elle savait qu’il ne ferait pas deux fois la même erreur. L’amour avait fait battre de nouveau son cœur et si c'est-elle qui avait permis à ce que cela soit possible, elle en était fière.


 Alors pour ne pas gâcher cette journée qui avait si bien commencé, elle s’approcha de lui et avec un regard rempli de tendresse, elle lui offrit ses lèvres avec passion. De sa courte vie, elle aura vécu la plus belle chose au monde : l’amour.

 

25

 

 Ils passèrent donc l’après-midi à parler de tout et de rien. Ne pouvant pas faire de projet à long terme, leur passion était encore plus forte et plus belle.
- Et si on se mariait dit Jared.
- Non…
- Oh mais c’est si gentil de répondre ça à l’homme qui t’aime !
- Jared je ne peux pas, se marier c’est se lier jusqu’à ce que la mort nous sépare.
- Je suis avocat Lizzie, j’obtiens très vite le divorce …
- Tu es bête ! Si je le pouvais, jamais je ne divorcerais de toi voyons !
- Tu crois qu’on supportera longtemps le fait de ne pas pouvoir faire de projets ?
- Je sais que l’on s’aime et ça me suffit !
- Si on parlait d’autre chose alors, parce que je t’avoue là je n’ai pas le cœur à faire semblant…

 

26

 

 Jared donna un coup de pied dans le sable et s’éloigna pour souffler un moment. C’était plus dur qu’il ne le pensait et il ne voulait pas lui faire de peine. Mais la jeune femme ne lui laissa pas le temps de s’éloigner davantage. Courant derrière lui, elle le rattrapa vite en lui prenant la main :
- Jared attend !
- Pardon, je n’arrive pas à être fort aujourd’hui.
- Tu veux qu’on aille rejoindre ta sœur et Julian ?
- Non, je n’ai pas la force … Leur bonheur me rend jaloux.
- Moi aussi se confessa la brunette en le regardant dans les yeux.
- Je crois que tu devrais aller voir Miss Williams dit le brun gentiment. À ton retour je serais calmé.

 

27

 

 Serrant ses mains dans les siennes, Lizzie dit d’une voix douce :
- je t’aime avec tous tes défauts, je te rappelle que nos rapports étaient tendus au début.
- Plus tu me plaisais et plus j’essayais de t’éloigner de moi avoua-t-il d’un ton roc. C’était comme une évidence, je n’arrivais pas me souvenir de toi et en même temps j’avais la sensation qu’on était destinée l’un à l’autre. J’avais ce sentiment de bien-être en ta présence. Et la douleur que j’avais cru ne jamais voir disparaitre de mon cœur voulait prendre le dessus.
- Je sais chuchota-t-elle. Je sais que je t’ai toujours aimé. Ce sentiment, je m’en suis vite rappelé. Je voulais que tu m’apprécies, que tu vois que je voulais ton bonheur...
- Je sais et jamais personne ne sait préoccuper de moi depuis toujours à part ma sœur… Je ferai comment sans toi ? Je ne vais pas réussir…
- Je serai toujours dans ton cœur mon amour… dit-elle la voix remplie de sanglots.

28

 

 Comme à chaque fois que le doute s’installe, comme à chaque fois que la peine s’immisce entre eux. Les deux amants s’embrassèrent. Chaque baiser était de plus en plus passionné dirigé par leur désir animal, il voulait savourer chaque instant de leur passion.
Pour oublier, pour nier l’évidence, pour se convaincre que cela suffira. Que l’amour triomphe de tout…
Si cela pouvait suffire, si le feu de la passion arrivait à changer le court de leur vie, ils en seraient ravis. Hélas, la vie est loin d’être facile…

 

29

 

 Au bout d’un moment, tous deux essoufflés s’écartèrent l’un de l’autre pour reprendre leur souffle. Ce fut une Lizzie rougissante et amusée malgré la situation qui dit :
- je ne me lasserai jamais de tes baisers. Ça a du bon d’être un tombeur !
- Oh mais je n’embrasse pas n’importe qui la dit-il sérieux ! Tu es la déesse de l’amour ma chérie.
- Je devrais y aller avant que...
- Tu veux que je t’accompagne ?
- Non… ça ira dit la brunette gêner. Je… Je voudrais la voir seule pour voir si je me souviens de certaines choses.
- D’accord dit Jared un peu déçu.
- Je ferai vite, c’est promis.
- Le temps me semble long sans toi. Dès que tu en as finit, appel je viendrais te chercher.

 

30

 

Un dernier baiser, une dernière caresse. La passion dévorante, ne les quittait pas. Mais la raison prit le dessus et Lizzie partit à contre cœur. Elle voulait savoir ce qu’avait à lui apprendre son ancien professeur. Sa mort était bien liée à quelque chose…

 

31

 

 La peur au ventre, Lizzie parcourut le chemin qui la séparait de Miss Williams le plus lentement qu’elle le pouvait. Elle avait pour souvenir que c’était une femme bonne et généreuse, mais c’était la dernière ligne droite avant la fin de son périple. Elle allait comprendre, pourquoi et comment elle était morte. Et cela la tétanisait de peur. Elle n'aurait jamais d’eut chercher les réponses à ses questions, la vérité fait souvent mal, trop mal…

 

32

 

 Lizzie n’était pas la seule à douter. Dans sa maison non loin de là, Catherine Williams était une vraie boule de nerfs. Elle avait toujours pensé que la petite Lizzie était morte et voilà que la veille Jared Spencer lui téléphone pour lui demander une entrevue de la part d’Élisabeth. Elle avait bien cru que son cœur allait s’arrêter de battre tellement la nouvelle l’avait surprise. C’est donc impatiente qu’elle attendait en faisant les cent pas.

 

33

 

 Mais l’ancien professeur de Lizzie n’eut pas longtemps à attendre. En effet, Élisabeth ne tarda pas à frapper à la porte de la maisonnée. Sans aucune hésitation cette fois, Catherine lui ouvrit la porte. Leurs regards se croisèrent et ni l’une, ni l’autre n’osa prononcer le moindre mot. Par peur, ou par pudeur. Ce fut l’ainée des deux qui commença d’un ton maternel :
- Élisabeth ! C’est bien toi ?
- Oui Miss Williams, je suis contente de vous revoir.
- Ne reste pas là, entre, je vais préparer quelque chose, je …
- Non merci un peu plus tard peut-être, je n’ai besoin de rien.

 

34

 

 Catherine se dirigea vers la pièce voisine en faisant signe à la brune de la rejoindre, ce qu’elle s’apprêtait à faire quand elle stoppa net. L’odeur du parfum de son ancien professeur lui chatouilla les narines, c’était le même que des années auparavant.
Elle aurait aimé pouvoir remonter le temps et changer le destin, son destin… Un faible sourire se dessina sur ses lèvres. Que ce serait-il passé, si jadis elle avait accepté de se confier à miss Williams ?

 

35

 

 Secouant énergiquement sa tête et sachant qu’elle ne pourra rien changer. Elle se décida à aller rejoindre son hôtesse dans le salon. Un peu intimidée par les lieux qu’elle ne connaissait pas, elle s’avança et dit timidement :
- votre maison est très jolie.
- Merci ma chérie, je… Tu permets que je t’appelle ainsi ? Tu étais l’une de mes élèves préférés.
- Bien sûr fit Lizzie nerveuse. Je suis venue pour en savoir plus sur mon passé avoua-t-elle aussitôt. Je… Je suis amnésique.

 

36

  

Intimidée également, la blonde d’habitude si sûre d’elle, ne prononça aucun mot. Jared lui avait appris l’amnésie de la jeune fille. Et cela lui avait fait beaucoup de peine, elle aurait voulu l’aider. Mais que pouvait-elle faire ? Elle n’avait été qu’un professeur parmi tant d'autres.
- Je voudrais t’aider Élisabeth, mais franchement je ne vois pas ce que je pourrai faire ?

 

37

 

Devant l’air impuissant de l’hôtesse de maison, Lizzie prit place à ses côtés et dit d’un ton amical :
- je me souviens de certaines choses, je sais que vous m’avez toujours soutenu. Vous avez fait beaucoup, en laissant le proviseur dans l’ignorance. J’ai pu rester avec mon père.
- J’aurai dû t’éloigner de lui au contraire dit-elle honteuse. Je n’ai pas agi comme il le fallait…

38

 

N’écoutant que sa raison, Catherine poursuivit :
- j’étais ton professeur et très vite j’ai compris que tu n’étais pas dans un bon foyer. Tu restais seul à chaque récréation, tu ne mangeais pas à l’heure du déjeuner et en plus de cela j’avais remarqué des coups sur ton dos… Et je n’étais pas la seule, les élèves parlaient entre-deux et cela me fendait le cœur. Je n’avais pas le droit de me mêler et en même temps je devais te protéger.
- Mais vous l’avez fait dit Lizzie d’un ton sincère.
- Non je ne crois pas… Ma vie n’a plus été la même quand j’ai cru que tu étais…
La voix de Catherine Williams se briss sous l’effet de l’émotion. Les regrets remplissaient toujours sa tête, malgré le temps qui s’est écoulé…

39

 

 - Mais je suis là dit gentiment la brune, bien que ce ne fût pas pour toujours. Je me rappelle très bien ce que je vous ai dit ce jour-là. C’est moi et moi seule qui ais pris la décision de rester vivre avec mon père.
- Oui, mais tu étais sur ma responsabilité à l’école et…
- Miss Williams, je ne voulais pas perdre le seul parent qu’il me restait. Et ça s’arrête là. Vous devez continuer à vivre sans regret. C’est les épreuves de la vie qui font ce que nous sommes et je pense être une bonne personne grâce à mon enfance douloureuse, ce n’est pas plus mal ainsi.

 

40

 

Attendrie la blonde porta la main à son cœur et dit un peu plus détendu :
- tu es resté la même, douce et soucieuse du bonheur des autres. Tu as toujours fait passer les autres avant toi et cela fait encore plus de toi un être exceptionnel. Je continue à croire cependant que j’aurai dû t’éloigner de ton bourreau de père. Bien que tu l’aimes … Il ne devait pas faire ce qu’il a fait, même si ta défunte mère lui manquait…

 

41

 

 Lizzie ne répondit rien sur le moment. Puis, portant à son tour la main à son cœur, elle sourit malgré tout et dit :
- je connais l’amour, le vrai le plus pur et merveilleux qu’il soit et croyez-le ou non je peux comprendre sa folie. Tout en moi lui a fait penser à l’amour de sa vie. Et aujourd’hui plus rien n’a d’importance. Ma vie d'avant n'a plus d'importance. A dire vrai, je ne peux plus rien y changer. Je suis venu pour des réponses.
- Ma chérie dois-je comprendre que tu as pu enfin tourner la page ? As-tu appris qu’il était mort ?

 

42

 

Sous l’effet de l’émotion, la brunette se leva et dit sans comprendre le regard fixé vers la fenêtre :


- il est mort ? Non je ne le savais pas… Mais à dire vrai, c’est peut-être mieux ainsi. Il n’a vécu que dans le passé… Parfois il voyait maman à travers moi durant ses soirées d’alcoolique. Je crois ou plutôt j’espère qu’il est en paix à présent.
- C’est arrivé quelque temps après ta disparition raconta Catherine. J’étais venu encore en espérant avoir de tes nouvelles. Mais il n’a rien voulu me dire. Pour lui, tu avais quitté le domicile, mais je n’y ai jamais cru…

 

43

 

 Lizzie prit place dans un siège, sous l’effet de l’émotion elle commençait à se sentir défaillir. Son père était mort et elle ne ressentait même pas de peine pourquoi ?
- Pourquoi ? Pourquoi ne pas l’avoir cru ? L’interrogea Élisabeth d’une petite voix.
- La ville était petite et il y avait eu trop de " catastrophe " en peu de temps : le lycée qui brûle le soir du bal, une voiture en feu à la sortie de la ville, ta disparition… C’était trop en un soir pour être une coïncidence.
- Et la police ?
- Pas de corps, donc pas de meurtre. J’ai voulu signaler ta disparition, mais ton père avait prétendu que tu étais parti vivre chez un de tes oncles donc la police a dit que cela ne me regardait pas. Et que l’oncle en question était venu en personne pour prouver que les dires de ton père étaient vrais.

 

44

 

 Lasse de raconter des évènements qui lui faisaient mal, la blonde poussa un long soupir et se tut pendant un moment. Puis, plus parce qu’elle voulait se soulager l’esprit que pour dire ce qu’elle savait, Catherine poursuivit :
- pour moi tout semblait organiser. J’aurais voulu pouvoir vérifier ça, mais avec l’incendie de l’école…  Il n'y avait aucune trace de  ton dossier … J’ai lâchement abandonné. Je suis désolé… si tu savais…

 

45

 

 En écoutant le récit de miss Williams, Lizzie comprit très vite que sa mort n’était pas un simple accident. Ou alors quelqu’un avait tout fait pour faire disparaitre les traces qui relieront le coupable au meurtre. La douleur envahit son cœur. Pourquoi la tuer ? Pourquoi elle ? Qu’avait-elle fait pour qu’on puisse se résoudre à faire un tel acte ?
-    Il ne faut pas dit-elle la voix tremblante. Je suis là, je n’ai rien… Un stupide accident m’a juste effacé la mémoire mentit-elle.

 

46

 

Touchée par la détresse dans la voix de son ancienne élève, Catherine la dévisagea un moment sans dire un mot. Elle aurait voulu savoir ce qu’elle a fait de sa vie, comment elle est sortie de l’enfer qu’était son adolescence, mais si elle-même ne se souvenait plus de rien à quoi bon l’interroger ?
- Comment est-ce arriver ?
- Quoi … mon accident ? Bafouilla la brune.
- Oui.
- Eh bien je ne sais pas... C’est Helena la sœur de Jared qui m’a trouvé dans un parc mentit-elle. J’ai de vagues souvenirs de mon adolescence, rien de plus…

 

47

 

 Voyons l’air interrogateur de son ancien professeur, la brunette contre-attaqua avant qu’elle lui pose des questions :
- je sais que beaucoup d’élèves vous adoraient. Avez-vous gardé contact avec eux ?
- Et bien non... Très vite j’ai demandé ma mutation et je suis partie loin d’ici.

 

48

 

Devant l’air déçu de son ancienne élève, Catherine sembla réfléchir un moment et s’exclama soudain :
- ah mais bien  sûr ! Il y a cette fille la rouquine : Lana, Lana Carpenter. La femme de Jared, il me semble. D’ailleurs qu’est-elle devenue ? On avait gardé contact : on s’envoyait des cartes pour les fêtes. J’ai même eu des photos d'elle...

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 - Elle est morte dit doucement Lizzie, comme si elle se parlait à elle-même.
- Oh ! Je suis désolé…
- Oui une chute dans les escaliers.
- Comment va Jared, ça dû être dur… Enfin je suis bête perdre un être cher est toujours dur. Mais je veux dire… il avait déjà l’air de souffrir adolescent et…
- Il s’en remet admis la brunette en essayant d’avaler la boule qui semblait-être coincée au fond de sa gorge.
Que pouvait-elle ajouter de plus. Qu’ils étaient ensemble ? Qu’ils s’aiment plus que tout et que le temps leur était compté ? Non cette femme avait déjà souffert par la culpabilité. Il fallait la laisser tranquille. Elle n’apprendra rien de plus sur les raisons de sa mort.
Voulant clore leur entrevue, la brunette se racla la gorge et dit alors :
- je vais vous laisser. Merci de m’avoir reçu.

 

50

 

Catherine qui ne voulait pas laisser partir si vite sa visiteuse se leva est tout en allant en direction de la cuisine dit :
- tu resteras bien mangé un morceau ?
- Je…
- Oh S.t.p !
- Euh ... et bien … d’accord.

 

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 L’hôtesse de maison partie satisfaite de la réponse d’Élisabeth. Elle chantonnait dans la cuisine tout en s’activant. Ce qui détendit l'ambiance si pesante depuis l’arrivée de la brunette.
Ne sachant quoi faire, Lizzie regarda ici et là admirative par la décoration.
- Vous avez vraiment une jolie maison.
- Merci c’est un héritage. D’où mon retour dans le coin. Ma tante nous a quittées.
- Je suis désolé Madame…
- Appelle-moi Catherine.
- Vous voulez un coup de main ? demanda poliment Lizzie, plus par politesse que par envie ne sachant pas cuisiner.
- Non ça ira, fait comme chez toi. Je me souviens que tu aimais lire, parcourt la bibliothèque, il y a de bons livres.

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Ne voulant pas être impolie, Lizzie allait s’exécuter quand un cadre attira son attention.
- C’est qui sur la photo ?
- Oh c’est Lana ! Tu ne l'as pas reconnu ?
- Euh... et bien c’est flou dans ma tête dit-une Lizzie perdue.

53

 

 C’est alors que l’évidence lui traversa l’esprit. Lana et Gaïa étaient une seule et même personne. Ce qui veut dire qu’elle lui avait menti depuis le début. Donc si elle l’avait envoyé ici c’est que…

 

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 - Lana était un peu perdue pendant sa grossesse, on s’est écrit beaucoup plus à cette période. Je t’avoue que je l’ai trouvé un peu étrange. Quand je lui ai demandé si elle avait des nouvelles de ses anciens camarades notamment de toi, elle a dit qu’elle voulait oublier son adolescence, qui avait été très pénible.
- …
- Élisabeth ? Tout va bien ?

55

 

 Sa vision se brouilla et plus l’évidence se montrait à elle, plus elle se sentit mal. Elle comprit alors que sa mort était loin d’être un accident. Ses jambes ne la portant plus, Lizzie s’effondra sur le sol dans un bruit sourd.

La mort est douloureuse, surtout quand l’on sait que c’est l’amour qui a conduit votre meurtrier à agir. Car il est évident que Lana était la seule coupable. Alors pourquoi vouloir qu’elle aide celui qu’elle a aimé et à cause du quelle on l’a tué ?

 

 

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Commentaires
-
Pour Lana/Gaïa j'avais un petit doute mais je n'était pas sure ^^<br /> <br /> Alors Lana n'est pas la femme si parfaite que Jared ne faisait comme tableau.<br /> <br /> <br /> <br /> Humm et maintenant elle continue d'être égoïste en se rachetant en "forçant Lizzie à faire tous ça" non mais où sont ses limites ? Et en plus c'est un ange ? Ah bah c'est du beau ^^<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon j'aime beaucoup la tournure de ton histoire. C'était déjà intéressant mais ça l'est encore plus.
C
Entre Jared et Lizzie, Julian et Helena sans oublier Nathaniel et Sandra qui ne sont pas apparu ici sont tous des couples qui me font rêvé<br /> <br /> comme tout le monde je savais que Lana et Gaïa étais les même personnes<br /> <br /> VIVEMENT LA SUITE <3
D
La suite que j'attendais avec impatience...Voir Julian de nouveau avec Helena et Lizzie s'abandonner enfin a Jared.<br /> <br /> Le puzzle est proche de se terminer et nous voyons déjà quelques clés de l’énigme tandis que d'autres persiste et intensifie notre curiosité... Je vais pas encore t’énumérer toutes les questions aux quelles t'as pas encore répondu "lol" <br /> <br /> Enfin Lizzie voit à quoi ressemblait Lana, Surprise et oui c'est elle !!! La pauvre le choc qu'elle a eu.<br /> <br /> Je pense que Gaïa devra répondre à quelques questions quand elle reparaîtra... Un suite que j'ai adoré même si je connaissais déjà cette énigme, je ne savais vraiment pas comment elle allait le découvrir, j’étais loin de m'imaginer que ce serait chez son professeur qu'elle verrait son portrait... Bravo j'ai dévoré cette suite. Bisous
E
J'adore je viens de lire toute l'histoire d'un seul trait :) je suis impatiente de lire la suire ;)
C
JE LE SAVAIIIIIIIIIIS !!!!<br /> <br /> <br /> <br /> P.S : commentaire ultra constructif ^.^<br /> <br /> <br /> <br /> Super chapitre !Et toujours d'aussi belles phrases, surtout n'arrêtes jamais d'écrire !
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